Un peu d’histoire sur Périgny

Périgny, une histoire ancienne…

D’après les travaux laissés par l’Abbé Lebeuf au XVIIIème siècle, l’origine de PERIGNY remonterait à l’époque de Philippe Auguste qui régna de 1180 à 1223.
Successivement Parriniacum, Peroignacum, Parreigny, Paroigny, puis Périgny en Brie jusqu’à la Révolution et enfin Périgny sur Yerres depuis son érection en commune (1896), notre village a été choisi depuis longtemps par les Hommes pour y vivre et y travailler.
Les documents dont nous disposons aujourd’hui émanent essentiellement d’un ouvrage écrit par un Pérignon, Georges Huré (l’inventeur des cartes d’état-major).
Au fil des siècles, on retiendra :
– En l’an 1200, le Bourg comptait 100 feux, c’est-à-dire la population de 1965 (400 habitants).
– En 1450, le différend entre Armagnacs et Bourguignons laissa des traces très profondes. Allez savoir : les habitants de Brie Comte Robert étaient partisans des Armagnacs, ceux de Périgny des Bourguignons ! Et ce sont les Bourguignons qui vainquirent. Mais dans la joie de la victoire, ils oublièrent de rejoindre leur compagnie et devinrent des déserteurs. Ils se cachèrent quelque temps puis restèrent au pays. Et que fait donc un Bourguignon si ce n’est planter de la vigne ? Ainsi, tout notre coteau, bien orienté, en fut garni et le pays en vécut durant les longues périodes où le blé était brûlé par les Lorrains ….jusqu’au grand gel de 1904 et l’apparition du phylloxera.
– 1685 – Le roi Louis XIV accorde Foire à Périgny le 1er dimanche de septembre. C’est la naissance de la Fête de la Saint-Leu.

  •  En 1789, lors de la grande Révolution, le bourg est vigneron et ne compte plus que 42 feux (environ 200 habitants) et une cinquantaine de journaliers (les Horsains). Depuis 1758, le village est intégré au marquisat de Brunoy, dont le seigneur est Monsieur, Frère du Roi. Le terroir agricole est modeste et l’essentiel est constitué par des terres labourables, quelques prés et quelques vignes.
  • Les gens de Périgny n’ont pas échappé au dur hiver 1788/1789 et c’est dans ce contexte qu’ils rédigent leur cahier de doléances :
  •  Lourdeur des impôts et contestation de la « corvée » (obligation de travail pendant plusieurs jours par an).
  •  Classement des terres en première classe par la suppression des remises (réserves de gibier).
  •  Eradication du lièvre et de la perdrix qui détruisent et ravagent toutes les semences.
  •  Suppression des capitaineries (territoires réservés aux chasses royales) ; les gardes à cheval piétinent la plaine sans respect de chemins, empêchant les semences de lever.
  • En 1905, avec le développement urbain, les paysans pérignons, privés de vigne par le phylloxera, « font du légume », puis plus tard vers 1920 de la rose, qu’ils vont vendre sur les marchés voisins.

HISTOIRE DE PERIGNY

  •  En 1965, un plan d’aménagement régional prévoyait de faire passer l’autoroute A 5 à quelques 200 mètres du Village – là où se trouve, aujourd’hui, le rond point des tennis – avec, de surcroît un échangeur avec la Francilienne. Commença alors une lutte de la Municipalité pour que Périgny garde sa vocation rurale et son aspect de village, option poursuivie aujourd’hui.
  •  En 1972-1973, le village s’agrandit de deux résidences : « La Champagne » (48 pavillons) et, « les Roses » (102 pavillons), accompagnées de l’école primaire G. Huré. Elles furent suivies en 1979 de la résidence « Les Cottages » (108 pavillons) et des « Demeures de Périgny » (16 pavillons) et de l’école maternelle S. Heinrich.
  •  En 1974, le Plan d’Occupation des Sols est le 1er à être opposable aux tiers sur le plan national et le 2ème en France à être approuvé. Il maintient tout le plateau à l’agriculture, rend le coteau boisé inconstructible mais permet une possible extension urbaine pavillonnaire sur le coteau de part et d’autre du village. Dès fin 1974, le Village compte alors 1.000 habitants.
  •  En 1975, construction du Gymnase Alain Mimoun, 100% financé par la commune.
  •  En 1981, année de construction de la Maison de la Nature et de l’Environnement, le village compte alors 1 600 habitants.
  •  Depuis 1989, l’agrandissement de Périgny s’accompagne de tous les travaux de voirie indispensables (égouts, assainissement, voies pluviales, trottoirs, transformation « à l’ancienne » des rues du bourg), de l’arrivée du gaz naturelle, de l’enfouissement des lignes électriques et téléphoniques.
  •  En 1990 et 1991, construction d’appartements et de maisons de ville, « Clos de la Ferme » et « Clos Bourguignon » en centre ville.
  •  De nouveaux lotissements viendront s’ajouter : en 1995, « Les Pierreux », en 1998, « le Clos de la Roseraie » et « La Pommeraie », en 1999, la Résidence « Bel Air – Rose Place » (Simon de Paroigny). La population approche les 2000 habitants.
  •  En 1999/2000, réaménagement de l’ancien Centre des Métiers d’Arts (CMA) : avec l’arrivée de la Pharmacie, la création du Local Jeunes et de la salle A. Belly – place de Boécourt.
  •  Le 3 décembre 2002, création de la Communauté de Communes du Plateau Briard (CCPB) dont Périgny est membre.
  •  En 2005, la résidence « le Domaine du Village » (allée Achille de Thomassin) de 25 logements vient accroître la population de Périgny, et 4 nouveaux logements seront en cours d’achèvement en 2007.
  •  En 2010, dans le cadre de la loi SRU, 31 logements aidés sont livrés dans « la Ferme Saint Leu » par Valophis du Val-de-Marne.
  •  Un nouveau lotissement comprenant 51 habitations dont 30% de logements aidés a été réalisé route de Varennes.
  •  Une nouvelle opération est prévue rue Saint Leu avec la mise à disposition de 42 logements dont 15 locatifs sociaux.
  •  Depuis le 2 mars 2007, le PLU (plan Local d’Urbanisme) définissant les lignes de développement de Périgny pour les 10 ans à venir, est applicable
  •  Selon les enquêtes de recensement menées par l’INSEE, la population légale au 1er janvier 2018 est de 2 627 habitants.

De 1790 à nos jours, dix-sept maires ont contribué à bâtir le Périgny d’aujourd’hui.

  •  Cantien DUMESNIL 1800-1803
  •  Jean-Baptiste Joseph GAUTIER 1803-1816
  •  Pierre Michel GAUTIER 1816-1820
  •  René Pierre Valentin CHERON 1820-1831
  •  Jean-Baptiste Thibault HURE 1831-1836
  •  Louis Pierre CHERTEMPS 1836-1869
  •  André Ambroise GAUTIER 1869-1903
  •  Jules Marie GAUTIER 1903-1922
  •  Georges Ferdinand BOULLET 1922-1929
  •  Eugène LAVILLETTE 1929-1944
  •  Armand Eugène GAUTIER 1944-1945
  •  Eugène GONOT 1945-1951
  •  Marcel DORMOY 1951-1956
  •  Henri Alfred MARTINET 1956-1965
  •  Raymond GAUTIER 1965-1967
  •  Michel LUCAS 1967-1995
  •  Georges URLACHER 1995-2020
  •  Arnaud VEDIE depuis 2020

C’est le 7 juin 1892 qu’une délibération du conseil municipal retrace les premières décisions pour l’édification d’une nouvelle mairie-école.
En mai 1893, le dossier de construction d’une école mixte avec mairie est soumis au conseil.
Les travaux de construction s’achèvent vers juin 1895. La salle de la mairie actuelle, inaugurée le 29 septembre 1895, vécut l’installation d’un nouveau conseil municipal le 21 février 1896. Le maire élu s’appelait Ambroise GAUTIER.